100 ans, ANY les a fêtés avec nous

ET ENCORE UN ANY.......VERSAIRE !!!

 

100ans 01

 

 

Le 2 juin restera une date mémorable pour tous les participants à l'anniversaire d'Any, notre jeune centenaire.

Nous avons passé un très bon moment festif et convivial, tout cela sous la présidence de notre très chère ANY.

Pour essayer de retracer cet évènement, vous trouverez ci-après quelques photos prises sur le vif,

ainsi que les textes qui on été lus ou chantés lors de cette fin d'après-midi

et star oblige, des coupures de presse.

 

 

Les textes

Et en tout premier, la parole à ANY

Moi qui ne devais vivre qu'une journée, voilà que j'ai franchi le cap du siècle !

Il faut dire que j'ai été bien aidée par tous ceux qui m'ont accompagnée, mon mari, mes enfants et petits-enfants et mes amis du bridge.

Le bridge, c'est ma deuxième famille et, quand je déplie mon jeu, j'oublie tous mes soucis.

Depuis que je suis au club, j'ai joué avec beaucoup de partenaires, dont plusieurs sont déjà partis.

J'ai été la première à m'inscrire aux voyages et aux sorties proposés : j'ai bravé le soleil à Pétra et joué les stars à Evian...

Et maintenant j'attends avec impatience le mardi pour venir vous retrouver.

Cela m'occupe dès le matin : je cherche comment je vais m'habiller, je soigne mon look.

Le plus dur, c'est d'attendre l'heure du tournoi sans m'endormir … et je retrouve avec bonheur la table numéro 2, mes deux chaises et mon coussin !

Je recharge mes batteries pour la semaine.

Je suis très heureuse de pouvoir fêter ça aujourd'hui avec vous.

 

Le mot de la présidente.

La journée du 2 Juin 2022 restera à jamais dans l’histoire de notre club .

Il y avait longtemps que nous n’avions pas fait la fête et les 100 ans d’Any était l’occasion rêvée pour se réunir à nouveau.

Merci Any pour ta générosité et ta gentillesse .

Je remercie Madame le Maire pour sa présence parmi nous et le Président du comité du Lyonnais de Bridge Monsieur Xavier Léonard pour son discours .

Je remercie aussi tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette journée mémorable .

Richard pour la préparation de cette journée à laquelle il n’a pas pu participer .

Aimé pour l’organisation du tournoi (13 tables pour la première fois depuis au moins 2 ans)

Nos poètes ,nos auteurs et interprètes (Michel Paysac , Richard et Jean Jacques, Michel Barry)

Phillipe Deviller narrateur et François Guerber danseur (qui a gardé son uniforme toute la journée malgré la chaleur)

Agnès pour la logistique et la mise en place du Buffet

Andrée Blanc et Jacky pour la réalisation du Buffet.

Martine Pieaud et Marie Jean pour la création du dernier cadeau qui sera bientôt remis à Any et à ses enfants.

Vous tous pour votre participation à l’achat des cadeaux et merci à Simone Deviller pour la réalisation du portrait d’Any en émaux.

Que l’amitié témoignée lors de cette journée reste encore pour longtemps une valeur de notre club.

Amicalement Sylvie

 

Hommage de Michel Paysac.

Any Lax a cent ans

Sur cet îlot de bridge en terre Vénissiane, cela fait des années que tu es la reine du petit royaume du Moulin à Vent, et nous fêtons chaque lustre de ton règne par des ris et des chants.

Cette année encore, avec les mots et expressions parfois bizarres qui justifient sa fonction, le fou a écrit sa lettre à sa reine.

Any, ma reine, tu as gagné toutes les batailles que tu as livrées durant ta guerre de cent ans à toi, une guerre où tu n’as tué personne mais où tu as fait beaucoup de prisonniers.

Tu les gardes dans les geôles de ton cœur et tes captives et captifs ne veulent pas quitter cette prison d’amitié, illustrant ainsi le syndrome de Stockholm.

Baladin enjoué ou ménestrel enroué, j’ai voulu glorifier chacune de tes victoires sur les ans par quelques écrits ressemblant plus à des calembredaines qu’ à une chanson de geste.

Mais, comme l’a dit le poète « La source est tarie où buvaient les troupeaux », et la conque de la fontaine où je puisais mes mots pour parler de toi est à marée basse.

Je vais quand même agiter son eau dormante pour faire apparaitre quelques vaguelettes de souvenirs et, peut-être, une légère brise de tendresse.

Les lettres de Mon Moulin à vent en quelque sorte.

Il y a presque un quart de siècle, tu franchissais le seuil de notre club de bridge qui venait de naître dans un local un peu vieillot rue Vaillant Couturier.

Petite mouette rieuse, aimant la danse, la musique les chansons et la belote coinchée, étrangement,

tu tombas amoureuse d’un jeu où les programmes imposés sont plus fréquents que les figures libres et le pas de deux bien ordonné plus prisé que la rumba chaloupée .

Nous avions un moniteur, et je me souviens que certaines de ses élèves sursautaient à ses remarques parfois vives, chez toi,

elles glissaient comme goutes de pluie sur plumes de canard et tu t’excusais en disant « Je ferai attention la prochaine fois »

À défaut de redoubler d’attention pendant les cours nous avons, tous deux, redoublé quelques classes sans prendre de leçon particulière.

Mais un des avantages du bridge, c’est qu’on peut oublier ce qu’on a appris la veille et le redécouvrir le lendemain avec le même plaisir étonné ;

par exemple, réapprendre l’ «impasse » et l’ «expasse », c’est l’extase ! Tu aurais pu chanter à notre initiateur,

ce refrain d’une chanson de Jean Ferrat « Tu peux m’ouvrir cent fois les bras, c’est toujours la première fois ».

Pendant longtemps tu as aimé montrer tes signes extérieurs de richesse avant les autres en jouant d’abord tes as,

comme les belles romaines jouaient les leurs pour un gladiateur de passage.

Maintenant, toujours placée plein Sud, tu t’occupes encore de la marque en notant les enchères et les scores avec application, sans rature ni surcharge.

En te regardant dans cet exercice, on se dit qu’il ne manque que l’encre violette dans l’encrier de porcelaine posé devant toi sur ton pupitre en bois,

la plume sergent major qui dessinait si bien les pleins et les déliés et le petit tablier à col blanc pour que tu redeviennes l’écolière de ton enfance.

Tu tiens toujours bien droit l’éventail de tes cartes en les caressant du bout des doigts, et, si parfois tu te penches un peu plus sur ces treize images,

ce n’est pas pour les compter, mais pour t’assurer qu’un as de pique ne s’est pas assoupi, caché sous un deux de carreau.

Et puis, tu as parfois des délicatesses inattendues dans le monde sévère du bridge où les coups de cœur ne peuvent être ressentis que pour un chelem ;

Un jour où nous faisions la paire, alors que je m’apprêtais à jouer un « 4 pique » déjà vacillant, tu achevas nos enchères, et moi avec,

par un « cinq pique » glissé furtivement sur le tapis comme un cadeau qu’on fait à un enfant qui ne le mérite pas.

Surpris devant ce présent somptueux, je te dis comme on dit dans de tels cas que c’était trop, qu’il ne fallait pas, tu me répondis doucement « C’était pour te faire plaisir »

Alors, soudain ma chute prit la légèreté et la grâce d’un vol.

Comment ne pas parler de cette élégance qui ne te quitte jamais ? Te dire que tu es bien habillée serait un compliment bien pâle : En réalité, tu es parée.

Des boutons nacrés d’un chemisier au frisson d’une écharpe de soie jetée à la suivez-moi- jeune homme sur tes épaules,

de ta diction parfaite à ton rire de gorge et jusqu’à ton humour coloriant tes réparties spontanées et les petits bonheurs que tu éparpilles autour de toi,

dis-nous Any, ma reine: comment fais-tu pour avoir cent ans à ton âge ?

Michel Paysac.

.

Hommage en chanson.

ANY (2 juin 2022) air Mon manège à moi

Adaptation Richard Malloggi Interprétée par Michel Barry et Sylvie Chabert

Elle nous fait tourner la tête

Quand on la voit, on regrette

D' pas l'avoir connue à 20 ans

Ce devait être un vrai volcan !

Elle est toujours bien mise

Dans ce domaine peu rivalise

L'aurait pu présenter

D' Chanel les nouveautés.

La voilà à un âge charnière

Plus précisément séculaire

Elle a fini de grandir ...

Plus besoin de se vieillir

Il faudrait que tu nous dises

Ton secret pour bien vieillir

Pour paraître toujours jeune fille

L' champagne comme élixir ?

Quand au bridge Any cartonne

C'est pas elle qui fanfaronne

Elle dit « On leur a mis la pâtée

J' crois qu' j'ai pas trop mal joué »

Quelle que soit la saison

Eté, hiver, automne

On se dit en la voyant

Avec Any, c'est toujours l' printemps

Elle nous fait tourner la tête

Quand on la voit, on regrette

D' pas l'avoir connue à 20 ans

Ce devait être un vrai volcan !

 

 

Paroles de Jean-Jacques Djian

 

Chant djian 2

 

En tout bien et tout honneur, le mot de la fin lui appartient

"Un grand et franc merci à tous et toutes, pour tous ces moments partagés durant toutes ces années, mais surtout un grand MERCI pour l'apothéose de mon centenaire !

Une pluie de cadeaux, qui m'ont tantôt émerveillée, ou qui me régalent nez et papilles, mais surtout qui m'ont touchée au plus haut point.

Toutes vos attentions, vos mots, vos chansons me sont allés droit au cœur et ont rechargé mes batteries pour encore un long moment...

Les larmes ne coulent plus, mais les émotions sont intactes et ce jeudi 2 juin, c'était un déferlement d'amour et un tsunami d'amitié que j'ai vécu.

Que l'on puisse continuer longtemps à faire jouer des tours aux cartes tous ensemble !

A ma famille de cœur... de pique, de trèfle, et de carreau aussi..... 

MERCI

Votre pétillante ANY"


Même la presse en parle

L'expression, les nouvelles de Vénissieux (https://www.expressions-venissieux.fr/) :

L expression

 

 

Le Progrès de Vénissieux

 

Article progres any 2022 06 11

 

 

Le livre photo d'Any est à voir En cliquant ICI 

 

 

 

Et aussi quelques photos

Date de dernière mise à jour : 19/06/2022

Ajouter un commentaire